Activités parlementaires

M. Lamkhantar interpelle le gouvernement sur la quote-part des populations du monde rural du soutien alloué à ceux qui souhaiteraient acquérir un logement, prévu dans le projet de loi de finances 2023

Aliae Riffi

M. Mohamed Lamkhantar, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a interpellé le gouvernement au sujet de la quote-part des populations du monde rural du soutien alloué à ceux qui souhaiteraient acquérir un logement, affirmant, à cet égard, que « l’actuel projet de loi de finances a prévu des mesures concernant le soutien de ceux qui souhaiteraient acquérir un logement. On se demande quelle serait la quote-part des populations du monde rural de ce soutien ? ».

D’autre part, M. Lamkhantar, qui commentait la réponse de la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Mme Fatima El Mansouri, à une question qu’il a posée concernant « la simplification des procédures d’urbanisme dans le monde rural » lors de la séance des questions orales, tenue hier lundi à la Chambre des Représentants, a souligné que le monde rural a grandement besoin de faire prévaloir les principes de la bonne gouvernance, de la facilitation et de la flexibilité dans l’examen des projets des demandes d’autorisation.

Par ailleurs, le député parlementaire haraki a appelé le gouvernement à poursuivre l’octroi des autorisations sans exiger une superficie minimale d’un hectare et à activer les commissions provinciales chargées de l’examen des demandes de construction sur des superficies de moins de 6.000 m2, tout en veillant à ne pas exiger des citoyens la production de documents techniques et administratifs inutiles et à se contenter du minimum de documents pour la constitution des dossiers d’obtention des permis de construire de logements.

Il a également appelé à ne pas faire preuve d’une rigueur exagérée s’agissant de l’exigence des moyens de preuve de la propriété ou du droit de jouissance pour l’octroi des permis, tout en plaidant pour la mise en place de nouveaux programmes, tels que les lotissements à équipements progressifs aux environs des douars et des zones qui connaissent une pression urbanistique.

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