Activités parlementaires

M. Hichami : Le bilan de la scolarisation dans les zones rurales et montagneuses demeure en deçà des aspirations

Aliae Riffi

M. Mohamed Hichami, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a souligné que le bilan de la scolarisation dans les zones rurales et montagneuse demeure en deçà des aspirations, affirmant que « l’enseignement dans les zones rurales et montagneuses se caractérise toujours par une situation préoccupante malgré les efforts déployés ».

Commentant la réponse de M. Chakib Benmoussa, ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, à une question relative à « la réforme de l’enseignement dans les zones rurales et montagneuses », posée par le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants lors de la séance des questions orales, tenue hier lundi, M. Hichami a précisé que de nombreux établissements scolaires dans les zones rurales et montagneuses sont dépourvus des conditions minimales, à savoir notamment les branchements aux réseaux d’eau potable, d’électricité et d’assainissement liquide, ajoutant que la plupart des salles de classe sont en préfabriqué, en plus des difficultés et des lacunes relevées en matière de garantie du service liés au chauffage des établissements scolaires durant les saisons hivernales.

Par ailleurs, le député parlementaire haraki a évoqué la persistante de la faiblesse de l’enseignement préscolaire en milieu rural, encore dominé par des structures traditionnelles telles que les écoles coraniques, notant que leurs contenus pédagogiques ne répondent pas toujours aux exigences de l’enseignement préscolaire moderne et indiquant que le taux d’abandon scolaire en milieu rural est encore élevé en comparaison avec celui enregistré en milieu urbain, et ce, notamment au niveau du cycle collégial et plus particulièrement chez les filles.

M. Hichami a également évoqué les problèmes liés au logement des enseignants, la non généralisation des cantines scolaires sur tous les établissements scolaires et les difficultés persistantes à assurer le transport scolaire et à garantir sa qualité et sa pérennité, ce qui contraint certaines catégories d’élèves à l’abandon scolaire ou à continuer à recourir aux classes mixtes, avec les difficultés que ces classes posent aussi bien pour les enseignants que pour les élèves.

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