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M. El Baz soulève les difficultés d’obtention de documents administratifs numérisés en raison de l’absence de la couverture Internet au niveau de plusieurs collectivités territoriales

Aliae Riffi

M. Omar El Baz, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a soulevé les souffrances endurées par les habitants des zones montagneuses et rurales en raison de la faiblesse ou l’absence du débit Internet, affirmant, à cet égard, ” en tant que député parlementaire issu de la Province de Ouarzazate, et au même titre que d’autres députés parlementaires et citoyens issus de provinces situées dans des zones montagneuses et rurales, nous partageons cette souffrance en raison de la faiblesse ou de l’absence du débit, que ce soit avec le service de téléphonie vocale ou avec le service Internet “.
Commentant la réponse de la ministre de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Mme Amal El Fallah, à une question sur ” la difficulté d’obtention de documents administratifs numérisés en raison de l’absence de la couverture Internet au niveau de plusieurs collectivités territoriales “, posée par le Groupe Haraki lors de la séance des questions orales à la Chambre des Représentants, tenue le lundi 23 décembre 2024, M. El Baz a appelé à l’activation du fonds du service universel des télécommunications afin de cibler les zones à couverture faible ou inexistante, d’autant plus que tous les domaines sont désormais liés à la digitalisation, tels l’investissement, le développement, l’administration et le soutien social.
S’adressant à la ministre de tutelle qui a évoqué le lancement imminent de la 5G, le député parlementaire haraki a indiqué que les zones rurales et montagneuses ne sont pas encore parvenus à la deuxième ou troisième génération, soulignant que le chantier de généralisation des infrastructures numériques est désormais soulevé avec grande insistance, d’autant plus que des études indiquent que le Maroc peut gagner un point 1 du Produit Intérieur Brut (PIB) s’il arrive à tirer profit des gains procurés par ces infrastructures en termes de production et d’investissement.
M. El Baz a noté que le classement du Royaume, en repli dans l’environnement régional sur le plan du débit Internet, soulève plus d’un point d’interrogation, indiquant que cette régression s’explique par la baisse des investissements dans le développement des infrastructures d’Internet et l’hégémonie des grandes entreprises dans ce secteur sans un réel renouvellement des services.

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