Lors de la discussion du rapport du groupe de travail thématique en charge de l’évaluation des politiques publiques relatives au système de santé

M^meAhkim appelle à ce que les compétences médicales étrangères auxquelles il sera fait recours pour pallier le déficit dans les hôpitaux du Royaume disposent d’une expertise internationale et d’un niveau scientifique avancé et à les répartir équitablement sur toutes les zones

Appel à l’investissement dans les ressources humaines, à la réhabilitation des hôpitaux et dispensaires publics, à l’amélioration des infrastructures logistiques en milieux urbain et rural et à accorder davantage d’intérêt à la recherche scientifique 

Saliha Boujraf:

Mme Laïla Ahkim, membre du Groupe Haraki de la Chambre des Représentants, a appelé le gouvernement à s’assurer que les compétences médicales étrangères auxquelles il sera fait recours pour pallier le déficit dans les hôpitaux du Royaume disposent d’une expertise internationale et d’un niveau scientifique avancé, et à ce qu’elles soient équitablement réparties sur toutes les zones, y compris les zones rurales, montagneuses et enclavées.

Elle a affirmé, à cet égard,« dans l’attente de réaliser l’autosuffisance en ressources humaines médicales et paramédicales, nous considérons que le renforcement des investissements étrangers et l’attraction d’expertises et de compétences médicales étrangères au Maroc permettre de combler le déficit que connaissent les hôpitaux et dispensaires du Royaume, pourvu que ces médecins disposent d’une expertise internationale et d’un niveau scientifique avancé, et qu’ils soient équitablement répartis sur toutes les zones, y compris les zones rurales, montagneuses et enclavées qui souffrent particulièrement de ce déficit en ressources humaines médicales ».

Dans une intervention au nom du Groupe Harakilors de la discussion du rapport du groupe de travail thématique chargé de l’évaluation des politiques publiques relatives au système de santé, a M^meAhkimsouligné que la pandémie de la « Covid-19 »a révélé un ensemble de dysfonctionnement dont souffrele système de santé, tant au niveau des textes législatifs et réglementaires, de l’encadrement et des services, des infrastructures, de l’offre de santé, de la recherche scientifique spécialisée dans le domaine, que des aspects financier et logistique, soulignant l’importance de l’encadrement médical par un capital humain qualifié.

Par ailleurs, la députée parlementaire harakie a affirmé que le levier principal pour réhabiliter le système de santé et mettre en œuvre le chantier de la généralisation de la protection sociale consiste à investir dans les ressources humaines, améliorer les conditions financières et sociales des salariés du secteur, y compris les médecins, les infirmières, les étudiants et tous les cadres médicaux, renforcer les ressources humaines en procédant à des recrutement en nombre suffisant des cadres médicaux au niveau des Régions pour pallier le déficit, motiver ces cadres et améliorer leurs conditions de travail.

M^meAhkima mis l’accent, en outre, sur la nécessité de mettre en placeles outils et équipements médicaux nécessaires, de réhabiliter les hôpitaux et les dispensaires publics et d’améliorer les infrastructures logistiques en milieux urbain et rural.

La députée parlementaire harakie n’a pas manqué d’appeler à la valorisation des compétences nationales à travers l’améliorationdes conditions de travail, que ce soit dans les grandes villes ou les villages, à la poursuitede la fourniture des services de santé au quotidien, notamment dans les centres de santé ruraux et à l’accélérationde l’adoption du code de la mutualité et de l’institution de la couverture médicaleau profit des parents.

Elle a attiré l’attention, par ailleurs, sur la nécessité d’accorder davantage d’intérêt à la recherche scientifique, notant que le Maroc regorge de compétences et de potentialités qui ont fait preuved’ingéniosité, de créativité et d’innovation durant la crise du Coronavirus et qu’il est donc nécessaire de s’ouvrir sur elles, de les encourager, de les motiver et d’êtres à leur écoute.

M^meAhkim a conclu son intervention en appelant à une mobilisation collective et à la synergie de tous les efforts des Marocains, institutions et individus, pour améliorer la qualitédu système de santénational afin qu’il soit à la hauteur aux aspirations des citoyens et citoyennes.