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Les clowneries et les actions bruyantes ne sauraient transgresser le règlement intérieur de la Chambre des Représentants

Tous ceux qui ont suivi la séance des questions orales du lundi 05 mai 2025 comprennent et sont conscients qu’il est impossible de déformer les faits dont les auteurs ont tenté de transformer la Chambre des Représentants en un « cirque », sans tenir compte de la valeur du temps politique et du fait que les Marocains ont besoin d’un débat sérieux et responsable.

Ayant pressenti que le compte à rebours a commencé et qu’ils ont lamentablement échoué à promouvoir l’illusion durant plus de trois ans, ils sont revenus à leurs vieilles habitudes, fuyant le gouvernement et le confort des fauteuils ministériels, dans un comportement populiste dépassé et inacceptable. C’est ce à quoi ils nous ont habitués tout au long de l’histoire : ils dansent avec le loup et se lamentent avec le berger.

Au cours de ladite séance, ils ont été envahis par la mégalomanie et l’égocentrisme excessifs et faux, et ils ont feint d’oublier ou ignoré le fait que le règlement intérieur prévaut et que M. Mohamed Ouzzine, le président de ladite séance, exerçait à ce moment-là des fonctions constitutionnelles sans se ranger du côté de la majorité ou de l’opposition et en se référant uniquement à la loi.

Leur appréciation a été erronée lorsqu’ils ont considéré que leur « supériorité » arithmétique permettait et justifiait tous les interdits, y compris le contournement de la loi et l’application de la « loi » consistant à crier et à perturber une session constitutionnelle.

Si le président de séance a gardé son calme habituel, ce comportement a provoqué la colère de ceux qui cherchaient à fomenter une « crise » qui conduirait à la levée de la séance. Ils sont effectivement tombés dans le « piège » et leur collègue s’est excusé pour les actes qu’il avait commis au mépris du respect dû à la Chambre des Représentants et à la présidence de la séance, avant que tout le monde ne soit surpris par la rétraction sur la réconciliation après que le président de la séance ait réussi à calmer les esprits sans suspendre les travaux de la séance.

Tels sont les faits. Quant au terme « types », qui n’est pas du tout péjoratif comme pourraient en attester les linguistes et les sémiologues, car le « type » a toujours été synonyme de modèle et d’exemple à suivre ; un exemple que certains cherchent, à travers des pratiques irresponsables, à rabaisser et à abaisser au plus bas.

Retour à la case départ afin que nous puissions comprendre certaines des raisons de cet incident, dont notamment la confusion d’un groupe parlementaire de la majorité.

Un groupe qui refuse de signer la requête visant à constituer commission d’enquête au sujet de l’usage de fonds publics, préférant demander l’ouverture d’une enquête pour défendre une cause perdue concernant le comportement d’un député parlementaire qui a violé le règlement intérieur et a pris la parole sans autorisation, interrompant le président de son groupe qui répondait à la place du gouvernement alors qu’il est un député de la nation et en présence du porte-parole du gouvernement qui avait demandé la parole, mais le président du groupe istiqlalien a préféré répondre à la place du ministre ! A sujet de quel cas faudrait-il diligenter une enquête ?

Après que la condamnation de Socrate à mort par ingurgitation du poison, ses partisans ont tenté de le faire sortir de prison, mais il avait refusé et avait affirmé : les lois doivent être respectées même dans la mort.

Jour après jour, je suis de plus convaincu d’une phrase que me répète un ami : l’action politique ne peut s’exercer en dehors du contexte d’une société de la connaissance.

(*) Conseiller en communication du Secrétaire général du parti du Mouvement Populaire

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