Aliae Riffi
Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a adressé une demande au Président de la Commission des secteurs productifs et trois demandes distinctes au Président de la Commission des secteurs sociaux et ce, dans le but de tenir des réunions des commissions susmentionnées pour discuter des sujets suivants :
La stratégie touristique
Dans ce contexte, Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a appelé à la tenue d’une réunion de la Commission des secteurs productifs pour discuter de la stratégie touristique dans la perspective des événements sportifs que notre pays accueillera.
Le Groupe Haraki à la première chambre du Parlement a indiqué, dans sa demande, que « compte tenu de l’importance stratégique du secteur touristique en tant que levier clé de l’économie nationale et principale majeure de devises et de création d’emplois, et en relation avec la feuille de route du secteur touristique 2023-2026 et les préparatifs de notre pays pour accueillir de grands événements sportifs, notamment la Coupe d’Afrique 2025 et la Coupe du monde 2030, nous appelons à la tenue d’une réunion de la Commission, en présence de la ministre du Tourisme, de l’Artisanat, de l’Economie sociale et solidaire, Mme Fatim-Zahra Ammor, en vue de discuter du bilan de la saison touristique 2024, d’une part, et des défis et enjeux liés à ce secteur, d’autre part, ainsi que pour examiner les mesures et dispositions à même de renforcer l’attractivité et la compétitivité de la destination touristique marocaine en ligne avec les événements sportifs dont l’organisation sera supervisée par notre pays dans un avenir proche », notant que « cette réunion sera l’occasion de discuter d’un certain nombre de questions liées au tourisme, à savoir notamment les moyens de développer différents formes de tourisme, telles que le tourisme rural, de montagne et balnéaire, ainsi que le programme de promotion et de sensibilisation et le programme « Cap Hospitality » visant à rehausser le niveau de l’offre hôtelière, tout en prenant en considération le tourisme intérieur lors de l’examen de ces différentes questions.
Awrach… Évaluation de l’efficience et de la transparence
Par ailleurs, le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a appelé le Président de la Commission des secteurs sociaux à la tenue d’une réunion de la Commission dans les plus brefs délais, en présence du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, M. Younès Sekkouri, en vue de discuter du Programme « Awrach » et évaluer son efficience et sa transparence, soulignant que la discussion de ce sujet sera l’occasion d’évaluer ce programme lancé en 2022 dans le but d’offrir des opportunités d’emploi à même de renforcer l’insertion professionnelle et indiquant que cette réunion sera également l’occasion de relever les dysfonctionnements qui ont entaché ce programme, ainsi que la faiblesse de sa performance et de son impact économique et social, d’autant plus qu’il n’a engendré aucun changement qualitatif dans le marché du travail, compte tenu de son caractère temporaire et non permanent, et n’a pas permis d’aboutir à l’insertion professionnelle escomptée sur le marché du travail, contraignant les bénéficiaires à faire face au spectre du chômage après la fin des chantiers temporaires.
Santé mentale et psychologique
Dans une autre demande adressée au Président de la Commission des secteurs sociaux, le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a appelé à la tenue d’une réunion de la Commission pour discuter des contraintes liées à la santé mentale et psychologique et ce, en présence du ministre de la Santé et de la Protection sociale, M. Amine Tahraoui, indiquant que les données et les indicateurs liés à la santé mentale confirment que le système de santé est loin de répondre de manière adéquate et appropriée aux besoins de la population compte tenu, d’une part, du déficit des ressources humaines spécialisées, puisque les secteurs public et privé comptent ensemble 407 psychiatres et 32 pédopsychiatres, et, d’autre part, de la capacité d’accueil de la médecine psychiatrique qui ne dépasse pas 2.466 lits dans le secteur public et de l’existence d’un seul établissement dans cette spécialité pour les personnes âgées d’une capacité de 12 lits. Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a précisé que ces données, qui couvrent la période entre 2018 et 2023, soulignent la nécessité de l’élaboration d’une politique intégrée qui prenne en compte les problématiques majeures du système de santé mentale.
A cet égard, le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a affirmé qu’il souhaiterait s’enquérir, lors de cette réunion, des mesures qui ont été prises par le gouvernement pour relever les défis auxquels est confrontée la santé mentale, que ce soit au niveau de l’offre de soins, des ressources humaines spécialisées, des capacités hospitalières ou de la sensibilisation préventive. Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants souhaiterait également que cette réunion soit l’occasion pour les députés parlementaires d’exprimer leurs points de vue et suggestions en perspective de l’élaboration d’une politique publique efficace et efficiente dans ce domaine.
Politique du médicament
D’autre part, le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a également adressé une autre demande au Président de la Commission des secteurs sociaux en vue de la tenue d’une réunion de cette commission pour discuter de la politique du médicament et de la sécurisation d’un stock stratégique de médicaments, en présence du Ministre de la Santé et de la Protection Sociale, M. Amine Tahraoui, et ce, compte tenu des défis liés à l’approvisionnement en médicaments et à la garantie de la sécurité pharmaceutique nationale, notamment à la lumière des crises sanitaires et des épidémies qui se reproduisent constamment dans le monde et des perturbations qui peuvent affecter les chaînes d’approvisionnement mondiales et l’importation des matières premières utilisées dans de nombreuses industries pharmaceutiques. Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a indiqué que cette réunion constituera une opportunité pour aborder les différentes questions liées à la politique et à l’industrie pharmaceutique et les perspectives de réalisation de l’autosuffisance dans ce domaine.