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Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers s’interroge sur les critères retenus pour la répartition des terrains de proximité de proximité sur les collectivités territoriales

Après avoir soulevé plusieurs reproches quant à leur gestion, M. Drissi souligne la nécessité d’évaluer l’expérience des terrains de proximité et met l’accent sur la garantie de l’équité territoriale et régionale dans leur réalisation

 Saliha Boujraf

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers s’est interrogé sur les critères retenus pour la répartition des terrains de proximité sur les collectivités territoriales.

Dans ce contexte, M. Moulay Abderrahman Drissi, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a souligné, dans un commentaire de la réponse apportée par M. Hassan Aabyaba, ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Porte-parole du gouvernement, lors de la séance de questions orales à la Chambre des Conseillers, la nécessité d’évaluer l’expérience des terrains de proximité, notamment après avoir soulevé plusieurs reproches quant à leur gestion.

Dans ce sens, M. Abyaba a affirmé « nous saluons cette expérience car elle a permis de trouver des solutions à la problématique d’absence d’installations sportives dans les zones rurales, montagneuses et péri-urbaines et ce, malgré les reproches soulevées au sujet des critères adoptés pour la répartition des terrains de proximité sur les collectivités territoriales ».

Abayaba s’est interrogé, toutefois, sur le sort de près de 800 terrains socio-sportifs de proximité qui ont été programmés en 2019 dans le cadre de conventions de partenariat entre le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministère de l’Intérieur et le Fonds d’Equipement Communal (FEC), dont 72 terrains de proximité dans la Région Drâa-Tafilalet.

S’adressant au ministre, M. Drissi a noté, toutefois, que « plusieurs conventions signées entre les collectivités territoriales et le ministère attendent toujours d’être activées et concrétisées, d’autant plus que les règles de financement imposent à la collectivité d’apporter une contribution à hauteur de 25% du montant du projet, sachant que la plupart des communes, notamment les communes rurales, ne peuvent pas honorer ces obligations ».

Par ailleurs, M. Drissi a souligné l’aspiration du Groupe Haraki à ce que ces conventions soient activées en recourant à de nouvelles sources de financement et à ce que le bilan des réalisations dans le cadre du programme annuel de construction de 800 terrains de proximité soit révélé.

D’autre part, M. Drissi a mis l’accent sur la nécessité de veiller à la garantie de l’équité territoriale et régionale dans la réalisation de ces terrains de proximité, affirmant qu’« afin de réaliser l’équité territoriale et régionale, nous aspirons à l’adoption de critères objectifs dans la répartition des terrains de proximité, tels que l’indice de développement et le taux de déficit  et de vulnérabilité, car il n’est pas raisonnable que ces terrains soient réalisés dans des axes et des villes qui s’accaparent les différentes installations et équipements sportifs, et non dans les villes et les villages qui sont dépourvusde ces installations sportives ».

Drissi a appelé au développement de ce produit sportif, en investissant dans les terrains de quartiers, affirmant que «  ces terrains ne coûtent pas cher, n’ont pas besoin d’une assiette foncière importante et permettront de mettre en place des installations sportives dans les différents quartiers, au lieu d’investir uniquement dans la réalisation d’un stade au niveau de chaque collectivité territoriale, avec les coûts financiers que cela implique ».

De même, M. Drissi n’a pas omis d’attirer l’attention sur les reproches soulevés au sujet desterrainsréalisés, à savoir notamment le recours augazon artificiel au lieu du gazon naturel et l’absence de cadres pour gérer ces installations et d’alternatives pour financer la maintenance et l’entretien de ces terrains et payer les frais de gardiennage.

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