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La Jeunesse Harakie tire la sonnette d’alarme : les manifestations de la Génération Z ne sont pas passagères, mais plutôt un soulèvement contre le mutisme face au chômage, à l’obstruction de l’horizon et à la marginalisation.

MP/ Rabat
L’organisation de la Jeunesse Harakie a souligné que la crise actuelle est la conséquence inévitable de l’absence d’une vision gouvernementale pour traiter les questions de l’éducation, de la formation, de l’emploi et de l’équité territoriale, notant que l’élargissement du cercle vicieux du désespoir et de la défiance envers les institutions a donné lieu à un mouvement de jeunesse connu sous le nom « les manifestations de la Génération Z », ou de « la génération de la transformation digitale », à travers lequel les jeunes ont exprimé leur rejet de la réalité du chômage, de l’obstruction de l’horizon et de la faiblesse des politiques publiques qui les ciblent.
Dans ce contexte, le communiqué de l’organisation de la Jeunesse Harakie a mis l’accent sur la nécessité d’engager un dialogue responsable et un débat serein afin de transformer ces revendications sociales légitimes en des politiques publiques concrètes garantissant dignité et justice sociale.
Ci-après le texte intégral du communiqué :

L’Organisation de la Jeunesse Harakie a suivi avec beaucoup d’inquiétude et un grand intérêt le mouvement de jeunesse que connait notre pays, connu sous le nom « les manifestations de la Génération Z », ou de « la génération de la transformation digitale », à travers lequel les jeunes ont exprimé leur rejet du chômage, de l’obstruction de l’horizon et de la faiblesse des politiques publiques qui les ciblent.

Sur cette base, notre organisation avait déjà tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises, mettant en garde contre les conséquences de l’ignorance des messages clairs de la jeunesse, à savoir notamment les événements tragiques de Fnideq qui ont démystifié le faux récit du gouvernement et les manifestations territoriales des jeunes des zones rurales et montagneuses. Nous avons également mis en garde à plusieurs reprises contre la situation alarmante des jeunes NEET, en nous appuyant sur les rapports d’institutions constitutionnelles officielles, et avons appelé le gouvernement à traiter ces faits avec le sérieux nécessaire au lieu de les remettre en question ou de tenter de les minimiser.

La Jeunesse Harakie estime que la crise actuelle est le résultat de la cumulation d’années d’absence d’une vision gouvernementale pour traiter les questions de l’éducation, de la formation, de l’emploi et de l’équité territoriale. Cela a été à l’origine de l’élargissement un cercle vicieux du désespoir et de la défiance envers les institutions. Dans ce contexte, notre organisation souligne que l’engagement d’un dialogue responsable et d’un débat serein est le moyen le plus efficace pour transformer ces revendications sociales légitimes en des politiques publiques concrètes, garantissant dignité et justice sociale.

La Jeunesse Harakie appelle à déplacer ce débat de la rue et des réseaux sociaux vers les instances politiques et les institutions élues, eu égard qu’elles constituent les espaces naturels d’influence et de prise de décision ; ce qui s’inscrit en ligne avec les Hautes Orientations Royales contenues dans le Discours du Trône de 2018 à Al Hoceima, lorsque Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, avait souligné : « … les générations d’aujourd’hui étant les mieux placées pour connaître les problèmes et les nécessités de leur époque ».

Les manifestations de la Génération Z ne sont pas de simples protestations passagères ; elles expriment plutôt une prise de conscience renouvelée par une génération qui refuse de se taire face au chômage, à l’obstruction de l’horizon d’esprit et à la marginalisation. La Jeunesse Harakie, en renouvelant sa solidarité avec ces jeunes, souligne que la dignité, la justice et l’écoute sont les clés de la solution, et qu’ignorer ces messages ne fera qu’aggraver la crise. L’avenir ne sera édifié que par les jeunes et par des politiques qui reflètent leurs aspirations, et non par des tentatives manipulatrices du gouvernement et des chiffres creux.

à rabat

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