Des répercussions de la propagation de la pandémie du Coronavirus
Addi Sbaîi
Les collectivités territoriales et les syndicats se retrouveront confrontés à l’épreuve de la communication à distance au cours de la première semaine du mois prochain.
En effet, les syndicats se verront obligés d’utiliser les technologies de communication électronique à l’occasion de la célébration mondiale de la fête du travail du 1er mai, qui sera commémorée dans les différents pays du monde avec un arrière-goût de la pandémie du Coronavirus.
De plus, 1.503 communes seront tenues de tenir leurs sessions au cours de la première semaine du mois de mai conformément aux dispositions de la loi organiques n° 113/14 relative aux communes,en recourant aux techniques de communication à distance ou en recherchant des alternatives légales et réglementaires permettant la tenue des sessions en présentiel, tout enveillant au respect des mesures de précaution, des règles du confinement et de l’état d’urgence sanitaire, telles que la réduction de l’assistance en se satisfaisant de la présence d’un représentant de chaque instance politique et en lui déléguant le droit de vote, à l’instar de la mesureadoptée par les commissions permanentes au Parlement, en dépit de la spécificité juridique qui caractérise notamment dans les communes qui n’adoptent pas le scrutin de liste et ne fonctionnent pas selon le système des groupes.
En somme, il s’agit d’échéances qui se profilent et au sujet desquelles nous devrons réfléchir pour trouver les démarches les plus efficaces pour les tenir, tout en respectant pleinement les exigences de l’étape exceptionnelle.