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M. Mekkaoui interpelle le gouvernement au sujet de la protection des consommateurs et du contrôle des prix à la lumière des fluctuations économiques

Aliae Riffi

M. Abdellah Mekkaoui, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a interpellé, le mardi 13 mai 2025, la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah sur les raisons de la persistance du gouvernement à refuser d’activer le principe de corrélation de la responsabilité à la reddition des comptes concernant les subventions versées au “Fraqchiya” (voleurs de bétail) et “Chennaka” (spéculateurs), ainsi que les différentes formes de soutien sectoriel en l’absence d’efficacité, de vision ou d’évaluation et ce, à la lumière de l’échec des plans sectoriels, notamment dans les domaines de l’agriculture et de la pêche maritime, à garantir la sécurité et l’autosuffisance alimentaires.

Commentant la réponse du ministre à une question orale au sujet de la protection des consommateurs et du contrôle des prix à la lumière des fluctuations économiques, le conseiller parlementaire haraki s’est interrogé sur les raisons du non-recours aux marges d’intervention prévues par la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, qui permettent le plafonnement temporaire des prix des produits de base, au premier rang desquels les hydrocarbures, à l’instar du recours du gouvernement aux marges budgétaires et juridiques pour financer des institutions publiques sans aucun contrôle de leur gestion et de leur gouvernance à la lumière de la situation actuelle caractérisée par la flambée des prix.

S’adressant à la ministre, M. Mekkaoui s’est interrogé « pourquoi n’utilisez-vous pas les marges budgétaires pour soutenir les caisses de retraite et d’assurance menacés de faillite, au lieu de cibler les bourses et les âges des fonctionnaires et des salariés, au vu de l’augmentation des recettes budgétaires résultant de l’imposition des sociétés et des particuliers, des recettes de la régularisation volontaire de la situation fiscale et du recours aux financements innovants comme nouvelle forme de privatisation des services sociaux en l’absence d’un cadre juridique clair ? ».

Le conseiller parlementaire haraki a également interpellé la ministre compte tenu de l’impact limité des programmes de soutien social direct, de l’aide au logement, « Awrach » et « Forsa », dépourvus des bases du financement durable et des valeurs d’équité territoriale et sociale, sur les raisons qui entravent l’élaboration des indicateurs et des critères d’éligibilité sur une base régionale et conformément aux indicateurs de développement humain et territorial.

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