Entretien entre MM. Ban Ki-moon et Taïb Fassi-Fihri au siège des Nations Unies à New YorkExaltation onusienne des réformes annoncées dans le Discours Royal du 9 mars
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi-Fihri, a eu des entretiens, jeudi dernier au siège des Nations Unies à New York, avec le Secrétaire Général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, qui ont porté en particulier sur la situation qui prévaut dans le monde arabe et notamment dans la région du Maghreb, ainsi que sur la question nationale.
A cette occasion, M. Ban Ki-moon a salué les importantes réformes annoncées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans son discours à la Nation du 9 mars, soulignant que ces réformes s’inscrivent dans un processus initié par Sa Majesté le Roi depuis l’intronisation.
Lors de cet entretien, auquel ont pris part notamment l’Ambassadeur Représentant Permanent du Maroc auprès des Nations Unies, M. Mohamed Loulichki, et l’Envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross, les deux parties ont procédé à une évaluation du processus de négociations au lendemain de la 6ème réunion informelle tenue au début du mois courant à Malte.
Le Secrétaire Général de l’ONU avait qualifié récemment le dernier round des pourparlers informels sur la question du Sahara de « pas en avant » dans le cadre de ce processus.
De son côté, M. Fassi-Fihri a éclairé le Secrétaire Général des Nations Unies sur la relation établie entre la mise en œuvre de la régionalisation avancée, notamment au Sahara marocain, et la finalité de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc comme base de solution négociée et démocratique de ce différend régional.
Par ailleurs, M. Fassi-Fihri a exposé les composantes du nouveau dispositif institutionnel mis en place pour renforcer la protection et la promotion des droits de l’Homme, consistant notamment en le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), le médiateur et le délégué interministériel pour les droits de l’Homme avec leur prolongement régional.
Les gages de crédibilité, d’indépendance et d’expertise conférés à ces structures ont été favorablement accueillis par les différents interlocuteurs, qui y ont perçu l’expression d’une réelle volonté de renforcer la démocratie et l’Etat de droit.
Il est à signaler que cette rencontre intervient à la veille de la publication du rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur le Sahara et du renouvellement par le Conseil de Sécurité des Nations Unies du mandat de la MINURSO.