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Dénonciation de la violence dont la femme est victime dans les camps du « polisario »

L’Union de l’Action Féminine (UAF) a exprimé, jeudi dernier devant le Conseil des Droits de l’Homme (CDH) des Nations Unies à Genève, sa vive préoccupation de la violence physique et psychologique dont la femme est victime dans les camps du « polisario ».

Intervenant en plénière de la 18ème session du CDH, Mme Maïmouna Sayed, membre de l’UAF, a affirmé « notre organisation non gouvernementale est très préoccupée par la violence, non seulement physique, mais également morale et psychologique, dont souffre les femmes dans les camps militarisés administrés par des groupes séparatistes armés ».

L’intervenante a averti qu’en l’absence de toute protection internationale et devant le refus du « polisario » d’autoriser l’accès à ces camps à des organismes onusiens et des ONG internationales, les femmes ne disposent d’aucun moyen de faire parvenir leurs doléances à la communauté internationale.

Mme Sayed a fait savoir, dans ce cadre, que les femmes détenues depuis des décennies dans les camps du mouvement séparatiste du « polisario » sont victimes de violences physiques et psychiques et ne bénéficient de l’éducation et des soins médicaux, qui s’ajoutent à des conditions de vie déplorables dans une prison à ciel ouvert et à des conditions climatiques très difficiles.

L’intervenante a invité les rapporteurs spéciaux à s’intéresser à la situation de ces femmes ainsi qu’à d’autres situations de par le monde, appelant le CDH à œuvrer en vue de l’accès des organisations internationales des droits de l’Homme aux camps du « polisario » pour apporter assistance aux femmes détenues.

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