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Dans un communiqué du ministère de l’Intérieur :Le rapport de l’Association marocaine des droits humains sur les événements de Lâayoune contient des allégations et des accusations graves et gratuites à l’encontre des forces de l’ordre public

 

Le ministère de l’Intérieur a souligné que le rapport sur les évènements qu’a connus récemment la ville de Lâayoune, publié par le Bureau de la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), contient des allégations et des données infondées ainsi que des accusations graves et gratuites à l’encontre des forces de l’ordre public dans cette ville.

Le communiqué du ministère de l’Intérieur, publié mercredi dernier, a relevé que les responsables de ladite association n’ont pas pris la peine de contacter les services de sécurité concernés ni de consulter les communiqués publiés par les pouvoirs publics à ce sujet pour vérifier la véracité des informations qu’ils ont reçues, précisant qu’ils se sont, par contre, contentés de rapporter des allégations et des assertions sans vérification aucune, soulignant que cette démarche enlève à ce rapport toute crédibilité ou objectivité qui devraient constituer le fondement de toute action responsable se rapportant aux droits de l’Homme.

Le communiqué  du ministère de l’Intérieur a ajouté que l’objectif des auteurs de ce rapport est de dévaloriser l’action des forces de l’ordre, de les diffamer et de les accuser d’actes abominables, tout en leur faisant endosser l’entière responsabilité de ce qui s’est passé à Lâayoune.

Le ministre de l’Intérieur a rappelé à cet égard qu’une infime minorité connue sous le nom de « séparatistes de l’intérieur », qui a été choquée après l’adoption de la résolution du Conseil de Sécurité qui proroge le mandat de la MINURSO sans l’élargir au champ des droits de l’Homme » et qui a été instrumentalisée par des parties étrangères extrémistes récemment déplacées dans la région, a commencé à provoquer les forces de l’ordre à travers des actes de violence dans le but d’attirer l’attention, tout en recourant à des stratagèmes désormais habituels comme des scènes d’évanouissement, de violences et d’enlèvement exploitées dans des campagnes de propagande.

Le ministère de l’intérieur a précisé que contrairement au contenu du rapport de l’AMDH sur les actes de vandalisme enregistrés le 26 avril 2013 à Lâayoune, selon lequel les manifestations qu’a connues la ville étaient pacifiques, les évènements tels qu’ils ont été observés indiquent que les manifestants ont délibérément procédé à l’occupation de la voie publique et lancé des jets de pierres et de projectiles contre les forces de l’ordre ; lesquelles forces ont été amenées à disperser les manifestants après les avoir avisé de la nécessité à libérer la voie et ce, conformément aux lois et règlements en vigueur. Ces actes de violence ont fait 70 blessés parmi les forces de l’ordre et causé des dégâts matériels à 11 véhicules de police

Concernant une présumée utilisation d’armes blanches par des éléments de la police, comme avancé dans le rapport, le communiqué du ministère de l’Intérieur a souligné qu’il ne s’agit que de pures mensonges et allégations, comme en témoigne les vidéos diffusées largement par plusieurs sites électroniques et qui montrent de façon claire que les forces de l’ordre ont eu recours, lors de leurs interventions, à des moyens légaux. De même, le communiqué a ajouté que le prétendu enlèvement d’un manifestant qui aurait été violenté au moyen d’outils tranchants par les forces de l’ordre est « une histoire imaginée et montée de toutes pièces ».

S’agissant de la voiture de police qui aurait renversé une fillette et de la présumée violation de domiciles par des éléments sécuritaires, rapportées dans le même rapport de l’AMDH, le communiqué du ministère de l’Intérieur a précisé que ces allégations ne sont que pure fiction, étant donné que la fillette concernée a été recrutée par les séparatistes pour simuler une perte de connaissance devant le véhicule de police. La fillette a, toutefois, été transférée au service des urgences qu’elle a quitté de sitôt en compagnie de sa famille, qui a refusé de la soumettre à un quelconque examen médical.

Le communiqué du ministère de l’Intérieur a souligné, par ailleurs, que la liste des blessés lors de la période s’étendant du 26 au 29 avril 2013, telle que publiée dans le rapport de l’AMDH, ne reflète pas la réalité. Le communiqué a précisé à cet effet qu’en se référant au registre de permanence des Urgences de l’hôpital Moulay Hassan Belmehdi, il apparait clairement que 24 personnes y ont été accueillies, dont huit seulement ont prétendu avoir été blessées et ont quitté l’hôpital après avoir été examinées par le médecin de garde, indiquant que les examens médicaux ont démontré que ces personnes n’avaient pas été violentées.

Concernant la femme qui aurait perdu l’un de ses doigts amputé, à cause des éléments de la police comme l’a prétendu le rapport de l’AMDH, le communiqué du ministère de l’Intérieur a précisé que la réalité est que la concernée figurait parmi les huit personnes ayant été accueillies aux services des urgences et qu’après avoir été examinée par le médecin de garde, il s’est avéré que sa blessure est due à un outil tranchant et que ses doigts ne souffrent d’aucune fracture. Le communiqué indique à cet égard que la vidéo diffusée sur les faits démontre qu’il s’agit d’une blessure subie par la fermeture de la porte de sa maison.

Le ministère de l’Intérieur s’est étonné que ledit rapport ait ignoré les blessures enregistrées dans les rangs des forces de l’ordre, en omettant d’aborder les violences à l’encontre de ces mêmes forces qui ont été ciblées par des éléments qui tentaient de les renverser à bord de véhicules 4×4 qui roulaient à une vitesse excessive.

Le communiqué du ministère de l’Intérieur a rappelé que l’intervention des forces de l’ordre, en vue de disperser des manifestations de nature à entraver la circulation, les déplacements et l’activité commerciale sous toutes ses formes, se déroule toujours dans le respect total des dispositions de la loi et des procédures en vigueur, soulignant que cette intervention est dictée par le souci d’assurer la protection des citoyens et de leurs biens.

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