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Commentant une réponse du ministre de l’Intérieur : Le Groupe Haraki considère que la mise en œuvre de la régionalisation avancée constitue un élément essentiel pour réduire les disparités territoriales et sociales

M. Drissi appelle à revoir les critères de répartition du budget entre les Régions et à la mise en place du Fonds de solidarité interrégionale

Saliha Boujraf:

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a souligné que la mise en œuvre de la régionalisation avancée constitue un élément essentiel pour réduire les disparités territoriales et sociales.

Commentant la réponse apportée par le ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit, à une question orale au sujet du « programme de réduction des disparités territoriales et sociales », posée par le Groupe Haraki, M. Moulay Abderrahmane Drissi, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a affirmé que le gouvernement devrait s’engager effectivement dans la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée,sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Driss a précisé, à cet égard, qu’aucune initiative n’a été relevée jusqu’à présent pour activer cette option stratégique, à l’exception du ministère de l’Intérieur et de ses services qui accompagnent les régions et les autres collectivités territoriales avec une volonté réelle.

Par ailleurs, M. Driss a évoqué l’échec dans la mise en œuvre de certains programmes, y compris le programme de réduction des disparités territoriales et sociales couvrant la période 2017-2023, précisant que ce programme concerne cinq axes d’intervention (routes rurales, enseignement, santé, eau et électricité) et a mobilisé une enveloppe budgétaire de plus de 50 milliards de DH, avec une contribution des Régions à hauteur de 40% et des départements gouvernementaux à hauteur de 60%.

Dans ce sens, M. Driss a affirmé qu’à travers le diagnostic des faits et à l’exception des progrès réalisés dans le domaine des routes rurales et malgré la disparité entre les Régions dans ce domaine, les autres interventions sectorielles sont encore très limitées.

Drissi a souligné, en outre, que le Groupe Haraki estime que la réalisation d’un équilibre régional, territorial et social requiert l’adoption d’une politique gouvernementale fondée sur la convergence des programmes d’intervention publics, appelant à revoir les critères de répartition du budget entre les Régions et à la mise en place du Fonds de solidarité interrégionale pour rendre justice aux régions défavorisées.

Drissi a également plaidé en faveur de l’adoption d’un système fiscalincitatif pour les Régions souffrant d’un déficit d’infrastructures de base, de la résolution de la problématique du foncier pour renforcer l’attractivité des investissements et de la révision du mode de définition des budgets des communes, en relation notamment avec la répartition des recettes de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), en adoptant le critère de la vulnérabilité sociale et du déficit de développement résultant de l’adoption de politiques publiques.

Drissi a appelé aussi à la pérennisation du programme de réduction des disparités territoriales et sociales au-delàde l’année 2023 afin d’éviter ce qui s’est passé dans le cadre du Programme de généralisation de l’électricité et de l’eau potable, qui devait être achevé en 2007.

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