Célébration de la Journée nationale de la femme, une noble initiative royale en reconnaissance de la moitié de la sociétéM. Mohamed Laâraj : la constitution marocaine a été porteur de nombreux acquis pour la femme marocaine
A l’occasion de la commémoration de la journée nationale de la femme marocaine, qui coïncide avec le 10 octobre de chaque année, M. Mohamed Laâraj, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a affirmé que la célébration de cette journée lors de cette étape cruciale de l’histoire constitutionnelle du Maroc vient consacrer les acquis de la femme marocaine, en particulier dans le domaine des droits et des libertés. Il a souligné à cet égard que les dispositions constitutionnelles ont consacré plusieurs concepts relatifs à la parité et à la création d’instances et d’institutions accordant à la femme marocaine la place qui leur revient.
M. Laâraj a souhaité dans le cadre de la nouvelle rentrée parlementaire que le Parlement, en tant qu’institution constitutionnelle, s’active à adopter plusieurs lois qui ont été prévues par la Constitution de 2011.
Pour sa part, M. Abderrahim Al-Itri, professeur de sociologie, a souligné que lorsque nous procédons à une analyse de la réalité de la femme marocaine, nous relevons que malgré la présence de plusieurs choses positives, il existe une discrimination non positive dans le domaine politique, indiquant que 75 % des femmes rurales sont analphabètes et que le phénomène de la violence est désormais plus patent dans la réalité de la femme marocaine, alors que certains panneaux et offres publicitaires dévalorisent la femme.
Dans le domaine social, M. Al-Itri a affirmé qu’en dépit des efforts déployés par la société civile, à savoir notamment des associations de femmes et des organisations de défense des droits humains et des associations culturelles, le regard dévalorisant porté sur la femme et son rôle dans la société domine la réalité de la femme, avec la prédominance de la mentalité misogyne, ce qui ne fait qu’amplifier les phénomènes sociaux destructeurs des énergies des femmes et paralysant les facteurs de développement social.
M. Al-Itri a souligné que la violence physique et psychologique que subit la femme est en progression, en particulier à l’endroit de la femme, en raison de l’absence ou de la carence des dispositions légales à protéger la femme.