Lors de la4èmeescale des sessions de formation organisées par le Mouvement Populaire dans la Province de Chefchaouen, en partenariat avec le Fonds de soutien à l’encouragement de la représentation des femmes dans les conseils élus – Renforcer la représentation des femmes est un appui à la régionalisation élargie- Le Fonds est un mécanisme efficace pour encourager les femmes à participer aux élections en tant que candidates et électrices
Animé d’une volonté forte et d’une détermination solide, le parti du Mouvement Populaire poursuit, en partenariat avec le Fonds de soutien à l’encouragement de la représentation des femmes, l’organisation de sessions de formation afin d’en généraliser le profit à tous les militants et militantes du parti, aux militants des autres partis et à la société civile dans les différentes régions du Royaume et ce, en vue d’appuyer les activistes féminines,les sensibiliser au sujet des mécanismes de candidature et de vote lors des prochaines échéances électorales et les habiliter, afin de favoriser leur accès aux postes de prise des décisions au sein des conseils élus des collectivités territoriales et leur contribution au développement local et à la promotion de la régionalisation élargie.
Chefchaouen, qui a accueilli samedi dernier au sein de ses montagnes majestueuses et sous l’éclat de la beauté de sa nature pittoresque, plus de quarante participants et participantes, comptant des acteurs partisans et associatifs, a constitué la quatrième escale des sessions de formation organisées sous le thème « Renforcement de la représentation des femmes dans les conseils élus locaux et régionaux ».
Intervenant à cette occasion, M. Mohamed Saâdoun, député parlementaire de la région, a souligné ces sessions de formation ont pour objectif de renforcer la capacité des femmes à défendre leurs droits pour parvenir à la réalisation du principe de la parité tel qu’approuvé par l’article 19 de la Constitution de 2011. M. Saâdoun a indiqué, à cet égard, que la loi suprême du pays a accordé aux femmes un ensemble de privilèges qui leur permettent d’accéder aux centres de prise de décisions.
Pour sa part, Mme Fatima KaîimaMazi, députée parlementaire, a souligné que la participation des femmes dans l’action politique constitue un levier pour le développement, car l’indice de développement d’un pays, selon les analystes politiques, est basé sur le niveau de participation des femmes dans les politiques publiques, relevant que la Constitution a apporté plusieurs acquis en faveur de la femme en perspective de la réalisation de la parité et a mis à la disposition des femmes d’importants mécanismes pour décrocher leurs droits.
De son côté, Dr. Ghita Al-Hatimi, porteuse du projet d’amélioration de la représentation des femmes et responsable de sa mise en œuvre sur le terrain,en vertu d’une délégation du parti du Mouvement Populaire, a souligné que le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la première session de la deuxième année de la huitième législature, le 10 octobre 2008,a été clair s’agissant de l’appel au renforcement de la position des femmes dans la conduite des affaires locales et régionales.
Elle a rappelé que Sa Majesté le Roi a appelé à « une collaboration constructive entre le gouvernement et le parlement dans la mise en place de mécanismes efficients à même de favoriser une représentation adéquate et une présence plus large des femmes au sein des conseils communaux, tant pour ce qui concerne les candidatures qu’au niveau du scrutin », tout en soulignant que l’objectif ultime « est de garantir une représentation équitable des femmes au niveau des collectivités locales et, surtout, de permettre aux conseils locaux de se prévaloir de l’apport de la femme marocaine qualifiée, connue pour son intégrité, son réalisme et sa fibre sociale » et précisant que « les collectivités locales constituent le véritable indicateur à l’aune duquel se mesure la confiance mise par le citoyen dans les institutions représentatives, car, en définitive, c’est à ces conseils qu’échoit le devoir de veiller à la satisfaction des besoins fondamentaux de ce citoyen dans son vécu quotidien ».
