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Point de vue

Dans la vie politique, seule la démocratie est à même de réfuter le plus les mauvaises intentions et les préjugés malveillants, que certains sont habiles à dresser facilement à l’encontre de nos partis. En effet, la démocratie, à elle seule, annihile l’appétence de certaines plumes qui écrivent sous la bannière de sources fiables ou non fiables. Seule la démocratie est capable de faire taire les mauvaises langues.

Le Mouvement Populaire avait, dans le passé proche, sa grande part de ces mauvaises intentions et de ces préjugés, lorsque certaines tribunes médiatiques, toutes lignes éditoriales confondues, en faisaient un riche contenu qui meublait leurs pages, à commencer par celles qui ont émis des doutes à l’égard de la crédibilité du Parti dans ses préparatifs du congrès national et arrivant à celles qui prédisaient la scission du Parti et l’avaient même fractionné dans leur imagination en trois parties. Mais, aussitôt après, la démocratie solide du Mouvement Populaire a apportée une réponse cinglante à ces mauvaises langues.

L’étape critique que traverse actuellement le paysage politique dans notre pays requiert de prendre des décisions dans le sens de la consécration de la démocratie sans exclusion.

Dans ce sens, je ne pense pas que le Mouvement Populaire n’avait l’intention à aucun moment de marginaliser quiconque ou de le priver de son droit d’adhérer ou d’exercer ses activités en son sein, d’autant plus que le Parti a été l’initiateur de l’ouverture sur le monde rural en tant que source d’authenticité et profondeur de l’identité marocaine, et d’autant plus que le Parti n’a cessé de militer, tout au long de son histoire politique, pour extraire le monde rural des bourbiers de la pauvreté, de la marginalisation et de la vulnérabilité, et oeuvrer à impliquer ce monde oublié dans tout ce qui se passe au sein de sa grande patrie qu’il confinait auparavant dans les limites géographiques du village.

La littérature politique, les documents et les programmes du Mouvement Populaire ont érigé le monde rural en une véritable priorité dans le cadre de sa vision du développement global. Cet intérêt pour le monde rural peut être commun avec d’autres partis politiques, mais ce qui distingue le Mouvement Populaire c’est sa capacité de traduire les discours en des actions significatives et responsables et de communiquer selon les besoins et les mécanismes et la culture de ce monde rural.

Cette capacité communicationnelle a placé le Mouvement Populaire, depuis sa création, aux premiers rangs pour contrecarrer tout courant idéologique ou politique qui menaçait la cohérence et l’unité de l’identité marocaine, fondée sur l’Islam, la monarchie et la diversité culturelle et linguistique.

Le Mouvement Populaire a pu donc, pendant l’ère post-indépendance, déjouer des manœuvres politiques, triomphant ainsi pour la Commanderie des Croyants, la monarchie constitutionnelle et le multipartisme, contrariant le plan du parti unique et mettant à nu les slogans idéalistes du courant marxiste.

Le Mouvement Populaire demeurera une école politique, fidèle à sa ligne politique et attachée à la devise du Royaume « Allah, la Nation, le Roi », en relation avec l’identité marocaine ouverte sur les cultures et les connaissances des autres peuples et ouvertes à tous les membres du peuple marocain.

Comme par le passé, le Mouvement Populaire persévère aujourd’hui sur la même voie, en recourrant à de nouveaux outils et à une nouvelle vision privilégiant la mise à niveau de ses membres et de ses structures en vue de relever les défis d’aujourd’hui et de moderniser la gestion partisane afin d’améliorer l’encadrement politique des citoyens.

Il suffit de visiter le siège du Secrétariat Général du Mouvement Populaire à Rabat pour relever son ouverture aux citoyens qui s’y rendent massivement, venant des différentes régions du Maroc, tous niveaux, âges et races confondues, et sont accueillis et servis à chaque par la direction du siège. Ceux qui en doutent n’ont qu’à se rendre au Boulevard Patrice pour s’en assurer de visu !

Le Mouvement Populaire a réagi face à toutes les critiques, autant constructives que subversives, et à toutes les informations, véridiques et fausses, de manière sage et sereine lorsqu’il a tenu une conférence de presse au sein du siège du Secrétariat Général, qui a été placée sous signe de la clarté en vue d’éclairer nos organes de presse respectables au sujet de la véritable image du Parti, en particulier ceux qui considéraient que le Parti était « non démocratique » et qualifiaient de « comédies » ses travaux.

Cette conférence a permis également d’informer ces organes de presse que les militants harakis n’ont nullement fourni beaucoup d’efforts ni consacré beaucoup de temps, encore moins recouru à l’aide de quiconque, pour mettre en œuvre les principes de la démocratie au sein de leur propre Parti, car tout simplement ils portaient ces principes, qui coulaient dans leurs veines, dans les profondeurs de leur cœur.

Si la démocratie est synonyme de vérité, alors la vérité n’est autre que les déclarations du Président de la Commission préparatoire du congrès national, M. Mohamed Serghini, réitérées à chaque fois qu’il prend la parole pour évoquer l’état d’avancement des travaux préparatifs du congrès, que ce soit lors de toutes les réunions des sous-commissions auxquelles il avait participé assidûment ou lors des conférences de presse.

Si la démocratie est synonyme de transparence et d’implication de tous un chacun, alors force est de noter qu’œuvre à consacrer les sous-commissions tout au long de leurs réunions régulières, qui avaient enregistré des débats vifs, logiques et responsables qui ont nécessité de longues et interminables heures, sous la supervision des coordonnateurs dont le seul souci est de veiller au respect des interventions de tous les membres et à la prise en compte de leurs suggestions, en vue de garantir le succès du 11e Congrès national et de faire en sorte pour qu’il soit à la hauteur des aspirations de tous les militantes et militants harakis.

Si la démocratie est synonyme d’espoir et d’ambition, alors il suffit juste de jeter un regard sur les visages des militantes et militants harakis dans toutes les régions du Maroc pour les y retrouver.

Si ce que j’écris sur le Mouvement Populaire n’était qu’un rêve d’adolescence politiques ou de simples pensées stupides, alors assurez-vous que l’épi du Mouvement Populaire sème continuellement le sol du pays, pour essaimer des épis dans tous les villages et les villes, et que l’eau de l’Euphrate ne changera pas de couleur ni de saveur quelle que soit la nature des choses qui s’y infiltrent.

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